Introduction

Une transplantation est nécessaire lorsqu’un organe fonctionne irrémédiablement de manière limitée ou ne fonctionne plus du tout. Les organes les plus couramment transplantés sont les reins, le foie, le cœur, les poumons et le pancréas. Une transplantation d’organe est souvent la dernière chance de sauver une vie. La chirurgie de transplantation est une médecine de haut niveau. Elle nécessite une coopération rigoureuse entre les chirurgiens/chirurgiennes, l’équipe de coordination des dons d’organes et les professionnel/professionnelles de santé chargé-e-s de l’encadrement.

Quels organes peuvent être donnés?
Il est possible de transplanter des organes provenant de personnes vivantes ou décédées. Le don d’organe vivant est envisagé si le donneur peut se passer de l’organe en question sans souffrir de problèmes de santé. C’est le cas avec le rein ou un don partiel du foie. Les organes dont on ne peut se passer, comme le cœur, peuvent être prélevés sur une personne donneuse décédée. Un don du vivant provient généralement de parents ou d’amis proches et peut être planifié. Pour un don d’organe provenant d’étrangers, la personne receveuse doit être inscrite sur la liste d’attente des greffes d’organes.

Que faut-il préparer avant une transplantation d’organe?

La transplantation d’un organe est une procédure importante et anxiogène. La personne bénéficiaire est déjà affaiblie par la maladie sous-jacente dont elle est atteinte. Il est donc important de mener une vie aussi saine que possible avant l’opération. Les médecins recommandent de pratiquer régulièrement une activité physique, de s’alimenter sainement et de renoncer au tabac et à l’alcool. Les personnes potentiellement bénéficiaires se rendent régulièrement à des contrôles de santé cardiovasculaire ou à des dépistages du cancer. En outre, il est pertinent de traiter les dents et toute inflammation dans la région buccale.

Quels sont les points à prendre en compte après une transplantation?

Après l’opération, le patient/la patiente reste dans la clinique jusqu’à être apte à la réadaptation. La personne ne sera autorisée à rentrer chez elle qu’après un séjour en clinique de réadaptation. Il s’agit, durant cette période, de surveiller le nouvel organe pour voir s’il remplit sa fonction ou s’il est rejeté. La transplantation d’un organe étranger ne serait pas possible sans les médicaments qui suppriment la réaction de défense de l’organisme. Ces immunosuppresseurs sont certes à prendre à vie, mais ils permettent aux personnes concernées de vivre en grande partie normalement.

Spécialités médicales

Transplantation rénale
 Transplantation hépatique
Greffe de cellules souches